Depuis toujours, l’homme a vécu dans un univers peuplé de microbes, de bactéries et de germes de toutes sortes.
Saviez-vous que vous êtes l’hôte de plusieurs millions de ces organismes ?
Plusieurs millions de micro organismes vivent dans notre corps…
Il suffit pour s’en rendre compte de savoir que le nombre de germes qui vivent en symbiose à l’intérieur de notre appareil digestif dépasse de loin le nombre total de nos propres cellules.
Ces organismes font partie de notre vie, ils ont des tâches à accomplir pour notre bien-être, et dans un état normal de santé, la cohabitation se passe à merveille.
La plupart d’entre eux participent à la dégradation des pigments biliaires, à la fabrication de vitamines, au contrôle du développement des levures ou champignons, ou agissent comme adjuvants du système immunitaire.
Aussi longtemps que tout se passe bien, nous nous ne rendons même pas compte de leur existence.
Mais dès qu’un déséquilibre immunitaire se manifeste, nous nous retrouvons confrontés à divers problèmes de santé.
Pourquoi cela arrive-t-il et comment ?
Quand l’équilibre est rompu
L’un des mécanismes de défense et de régulation les plus importants s’effectue grâce à la destruction, par les globules blancs, des microbes indésirables .
Pour faire correctement leur travail, les globules blancs ont besoin d’un apport suffisant d’acides aminés, de vitamines et de minéraux. Si un seul de ces éléments vient à manquer, le nombre de globules blancs peut diminuer et ils se retrouveront débordés par les tâches de défense auxquelles ils sont dédiés.
Quelques cellules blanches sont même capables de produire des protéines particulières, appelées des anticorps, dont le rôle est de se coller spécifiquement aux types de microbes qui agissent anormalement pour les rendre plus faciles à reconnaitre par les globules blancs.
Ces derniers vont donc produire des anticorps spécifiques en quantité suffisante pour régler le problème. Ceci dit, ils sont incapables de le faire sans une concentration suffisante d’acides aminés, de vitamines, de sels minéraux, d’enzymes et d’oligo-éléments.
Une maladie infectieuse peut souvent se développer à cause de ce déséquilibre dans le système immunitaire.
C’est ainsi qu’une levure simple peut se transformer en candidose pathogène…
Candida albicans : les origines
Le candida est un champignon microscopique commun qui vit, sans causer de problèmes particuliers, sur les muqueuses des organes digestifs, dans la bouche, notre estomac et nos intestins. Il est présent chez tous les individus.
Mais, pour des raisons diverses que nous allons aborder, ce champignon peut se développer et causer des troubles à l’organisme. Cette évolution du candida albicans est alors considérée comme une véritable maladie. Ses effets touchent alors le tractus gastro-intestinal, l’appareil génito-urinaire, le système endocrinien, le système nerveux, et altèrent gravement le bon fonctionnement du système immunitaire.
Un traitement contre la candidose digestive,vaginale,intestinale ou urinaire est à mettre en oeuvre dans les plus brefs délais…
La réponse de la médecine moderne: les antibiotiques
Les docteurs ont du mal à diagnostiquer une candidose, à cause de ses multiples symptômes.
Par facilité, ou parce qu’ils ne connaissent pas suffisamment la maladie, ils préfèrent souvent prescrire des antibiotiques pour le traitement d’une candidose digestive, urinaire, vaginale ou intestinale.
Cela est souvent efficace pour momentanément stopper la progression de l’infection, mais sans pour autant régler le problème à la source.
Pire encore, les antibiotiques, ingérés à répétition, viennent s’ajouter à ceux que nous consommons via notre nourriture moderne : L’usage systématique d’antibiotiques divers dans le secteur de l’élevage intensif de bovins par exemple.
D’autres facteurs viennent s’ajouter à l’usage intensif d’antibiotiques : usage de corticoïdes, de contraceptifs oraux, une alimentation trop riches en sucres raffinés et en gluten…
Pourtant, la prise à répétition d’antibiotiques va empirer la situation !
Ainsi, ceux-ci vont souvent, au fil du temps, favoriser la progression de la forme levure (innofensive) à la forme moisissure (dangereuse) du candida albicans.
Les armes du candida albicans : les infections et les toxines
Statistiquement parlant, les femmes sont plus sujettes aux infections par le candida albicans que les hommes. L’infection se manifeste souvent dans le vagin en raison de la chaleur et de l’humidité qui y règnent.
Ce qui n’empêche pas le champignon de causer de nombreux troubles digestifs chroniques dus à son développement dans le tube digestif et l’intestin.
En tous cas, il produit une multitude de toxines qui sont responsables de symptômes tels que :
– Prurits anal et cutané, diarrhée ou constipation chronique;
– Irrégularités menstruelles, règles douloureuses, infections vésicales;
– Fatigue, maux de tête, dépression, anxiété, nervosité;
– Prise de poids, colite, gastrite, œsophagite, gingivite, acné …
La diversité de ces symptômes, causés par les toxines, peut faire aboutir les meilleurs médecins à établir des diagnostics erronés, vu l’improbabilité de relier des symptômes aussi divers à une même origine : le candida albicans.
En l’absence de traitement approprié, ces toxines produites par le champignon continueront à affaiblir le système immunitaire, permettant ainsi l’accélération du développement du candida.
Conclusion
C’est en partie cette diversité de ses symptômes qui fait que le candida mérite bien le surnom de maladie de notre temps. Il touche plus ou moins 80% de la population mondiale, et presque tous, sont en train de soigner des symptômes injustement attribués à d’autres maladies.
Pour résumer, le candida albicans gagne du terrain grâce à notre obstination à soigner ses symptômes à l’aide d’antibiotiques…
Pourtant, la clé réside dans une alimentation correcte est saine, des mesures hygiéniques strictes, et une médication naturelle…
Afin de rétablir l’équilibre de notre organisme et reléguer le candida à son statut d’origine : une simple levure inoffensive.
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