Traitement homéopathique contre la mycose vaginale

La mycose vaginale est un phénomène qui devient de plus en plus fréquent. On estime à 3 sur 4 les femmes qui ont été touchées par ce problème.

Alors, existe-t-il des solutions qui ménagent l’organisme et soignent efficacement la maladie ?

Depuis un certain temps, on entend parler de la relation candida albicans et homéopathie. Des spécialistes et des patientes affirment que Le traitement homéopathique peut être une réponse satisfaisante à ce problème et peut s’avérer effectif contre la mycose vaginale.

L’effet homéopathique sur la mycose vaginale

La mycose est généralement due à la présence de champignons abondants, dont le candidat albicans, qui ne cessent de se multiplier au niveau de certaines parties du corps. Ses symptômes se divisent en deux catégories : Ils peuvent être soit internes, soit externes.

Pour ce qui est des signes internes, ils se manifestent par une baisse de la défense immunitaire du sujet concerné. Les démangeaisons et les changements désagréables de la peau sont les signes externes de la candidose, l’évolution pathologique du candida albicans.

L’homéopathie est donc un traitement qui consiste à augmenter ou rétablir les défenses naturelles de l’organisme. Elle est basée sur l’utilisation d’herbes diverses, de minéraux et tant d’autres éléments naturels qui peuvent accroître l’immunité.

Le but de l’usage de ces substances naturelles est de faire en sorte que le corps réagisse en soignant ces troubles par ses propres armes.

Les traitements homéopathiques contre la mycose vaginale

De nombreux médecins et spécialistes proposent désormais différentes techniques issues de l’homéopathie pour mieux soigner la candidose.

Le traitement homéopathique approprié dépend de la nature des écoulements non sanglants provenant de l’appareil génital féminin, appelés aussi leucorrhées :

1-Dans le cas ou les leucorrhées sont blanches :

– MONILIA ALBICANS D8, dans le cas où la candidose est avérée, une ampoule buvable matin et soir durant 8 jours.

– HELONIAS 5 H: leucorrhées épaisses, grumeleuses et irritantes. Une prise toutes les heures. Espacez les prises quand vous ressentez une amélioration des symptômes.

– BORAX 5 H: leucorrhées irritantes ressemblant à du blanc d’œuf cru, accompagnées de sensation de perte d’eau chaude, d’ulcérations telles que des aphtes au niveau de la vulve. Utilisez la même posologie que pour HELONIAS 5 H.

– SILICEA 4 H: leucorrhées laiteuses avec démangeaisons vulvaires intenses, éruption avec sensation de brûlure de la face interne des cuisses. Même posologie que HELONIAS 5 H.

– CALCAREA CARBONICA 4 H: leucorrhées laiteuses, abondantes et irritantes. Même posologie que HELONIAS 5 H.

Il faut savoir que le médicament homéopathique varie en fonction du degré de la mycose vaginale. Dans le cas où il s’agit d’une infection plus sévère, Calcarea Carbonica est la formule conseillée.

2-Dans le cas où les leucorrhées sont jaunes verdâtres. Une prise toutes les heures. Espacez les prises quand vous ressentez une amélioration des symptômes :

– MERCURIUS SOLUBILIS 4 À 5 H: leucorrhées jaunes verdâtres irritantes avec prurit.

– MERCURIUS CORROSIVUS 4 À 5 H: leucorrhées jaunes verdâtres irritantes avec prurit, avec tendance aux ulcérations.

– NITRIC ACID 4 à 5 H: leucorrhées jaunes verdâtres irritantes, avec prurit, douleurs en écharde et possibilité d’ulcération du col saignant au moindre contact. La présence de condylomes est probable dans ce cas.

– HYDRASTIS 4 à 5 H: leucorrhées jaunes, épaisses, visqueuses et filante.

En homéopathie, on associe un traitement de fond et des mesures hygiéno-diététiques. En tout cas, un traitement homéopathique dure 6 mois au minimum.

Ceci est lié au fait qu’il s’agit d’un soin progressif. Que ce soit pour un traitement de fond efficace, ou pour un traitement d’urgence, il faut consulter son médecin.

Quand consulter un médecin ?

A la première apparition de symptômes qui peuvent être liés à la candidose vaginale, il est conseillé de se renseigner auprès d’un pharmacien.

Ce dernier peut indiquer les méthodes efficaces relevant de l’homéopathie. Mais il peut arriver que ces méthodes se révèlent inefficaces. Le mieux à faire dans ce cas est de consulter son médecin.

S’il s’agit par contre d’un patient de moins de 12 ans ou qu’il prend des corticoïdes, il s’avère nécessaire de se rendre auprès du médecin dès les premiers signes de la mycose.

A l’apparition d’une douleur insupportable et de lésions ouvertes, recourir à un médecin est un acte qui ne se discute pas. Il faut éviter de se prescrire tout seul son traitement. Oubliez l’automédication dans ce cas.

Compte tenu de tout ceci, il est recommandé de voir un médecin quand on veut suivre un traitement de fond, ou quand un état plutôt sévère est constaté.